Aucun élément ne correspond à votre recherche |
p 01 covid 19 en psychogeriatrie trois modalites de prise en charge en secteur ferme au sein du centre gerontologique sud du chu grenoble alpes auteurs corte franco g 1 mercier cubizolles v 1 garnier v 1 cerles m 1 couturier p 1 etablissement 1 chu grenoble alpes echirolles france presentateur corte franco georgina |
P-01 - COVID-19 en psychogériatrie : Trois modalités de prise en charge en secteur fermé au sein du Centre Gérontologique Sud du CHU Grenoble Alpes.
Thème: 1. Covid-19 et maladie d'Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : CORTE FRANCO G. (1), MERCIER CUBIZOLLES V. (1), GARNIER V. (1), CERLES M. (1), COUTURIER P. (1)
Présentateur : CORTE FRANCO Georgina
Etablissement : (1) CHU GRENOBLE ALPES, Echirolles, FRANCE
But :
Evaluer à posteriori 3 différents types de prise en charge pour les patients avec une infection à SARS Cov-2 résidant dans une unité fermée de psychogériatrie
Méthode :
Lors de la deuxième vague de la pandémie à SARS-COV 2, à l’automne 2020, après l’apparition de notre premier cas, nous avons décidé d’adapter la PEC dans chacune des 3 unités de psychogériatrie de 15 patients, selon leur profil et l’architecture des locaux.
Unité 1 : UHR/UPG de 15 lits, avec une zone de déambulation autour d’un bureau de soins avec des patients déambulant beaucoup et pouvant être très agités. Dès les premiers cas, les patients ont déambulé librement dans l’Unité, seule l’équipe de soins (ES) était masquée et habillée selon les recommandations en vigueur et l’unité a été confinée.
Unité 2 ; UHR de 15 hommes avec un profil de déambulation, agitation et agressivité importante. Les patients positifs ont été « isolés dans leur chambres » avec fenestron, pour réduire les interactions et éviter l’intrusion d'autres patients. Seuls les soignants pouvaient y accéder en suivant les recommandations existantes.
Unité 3 : UPG de 15 lits "classique". Une zone a été dédiée pour regrouper les patients positifs avec une petite zone de déambulation fermée (salle à manger). L’ES s’occupait d’ abord des patients contaminés selon les préconisations puis des autres patients après s’être changé.
Résultats :
La mortalité globale chez les patients UPG/UHR COVID + (20 %), n'apparait pas supérieure à la mortalité constaté dans le centre. Elle apparait davantage en lien avec les comorbidités que l’âge ou les troubles cognitifs.
Dans l’Unité 1, avec 100% de contamination le choix de la libre circulation a été fait car les patients avaient un taux de déambulation très important et l’enfermement en chambre mal toléré. Par la suite l'asthénie générale des patients a permis paradoxalement une PEC plus aisée pour les équipes. L’ES a fonctionné comme dans une unité COVID en respectant les recommandations. Seuls, deux patients ont été transférés dans un secteur COVID aigu.
Dans l’Unité 2, les patients qui déambulaient ont été contaminés puis par la suite isolés. L’ES devait s’habiller à l’entrée de chaque chambre avec les contraintes de laisser un chariot avec le matériel à l’entrée.
Dans l’Unité 3, les soignants ont évolués dans deux secteurs au sein même de l'unité. Le profil des patients COVID 19 -, plus calme, a permis cette option. Nous avons ainsi admis 3 résidents COVID 19 + de l’EHPAD qui déambulaient pour éviter une propagation à l’étage.
Discussion :
Les trois types de PEC ont été rendu possibles par l’architecture de l’Unité et le profil des patients hébergés. L'objectif a été de trouver un équilibre entre l'organisation des soins de patients COVID + et le "stress" de l’ES ainsi que les risques de transmissions entre les résidents. Les considérations éthiques ont conduit à accepter le risque d'une surmortalité qui n'est pas manifeste dans cette population spécifique
Cas positifs et mortalité
|
p 02 utilisation des soins infirmiers a domicile pour attenuer l impact de la covid 19 sur la conduite des essais cliniques graduate sur le gantenerumbab auteurs searle a 1 thanasopoulou a 2 kenton j 3 gabriel m 3 voyle n 4 baudler m 5 6 doody r 2 7 kerchner g 2 rouselle b 8 etablissement 1 clinical operations roche products limited welwyn garden city royaume uni 2 product development neuroscience f hoffmann la roche ltd basel suisse 3 product development global operations roche products limited welwyn garden city royaume uni 4 pdbb roche products limited welwyn garden city royaume uni 5 global product strategy neuroscience f hoffmann la roche ltd basel suisse 6 global product strategy neuroscience genentech inc san francisco etats unis 7 product development neuroscience genentech inc san francisco etats unis 8 roche sas france boulogne billancourt france presentateur rouselle beatrice |
P-02 - Utilisation des soins infirmiers à domicile pour atténuer l'impact de la COVID-19 sur la conduite des essais cliniques GRADUATE sur le gantenerumbab
Thème: 6. Prise en charge du patient Alzheimer à domicile
Voir le poster
Auteurs : SEARLE A. (1), THANASOPOULOU A. (2), KENTON J. (3), GABRIEL M. (3), VOYLE N. (4), BAUDLER M. (5,6), DOODY R. (2,7), KERCHNER G. (2), ROUSELLE B. (8)
Présentateur : ROUSELLE Béatrice
Etablissement : (1) Clinical operations, Roche Products Limited, Welwyn Garden City, ROYAUME-UNI; (2) Product Development Neuroscience, F. Hoffmann-La Roche Ltd, Basel, SUISSE; (3) Product Development Global Operations, Roche Products Limited, Welwyn Garden City, ROYAUME-UNI; (4) PDBB, Roche Products Limited, Welwyn Garden City, ROYAUME-UNI; (5) Global Product Strategy Neuroscience, F. Hoffmann-La Roche Ltd,, Basel, SUISSE; (6) Global Product Strategy Neuroscience, Genentech Inc., San Francisco, ETATS-UNIS; (7) Product Development Neuroscience, Genentech Inc., San Francisco, ETATS-UNIS; (8) ROCHE SAS FRANCE, Boulogne-Billancourt, FRANCE
But :
La COVID-19 a eu un impact significatif sur la conduite des études cliniques, en particulier dans la maladie d'Alzheimer, qui incluent une population âgée avec des comorbidités accrues. Le risque perçu d'infection en se rendant dans un centre clinique, ainsi que les fermetures généralisées de sites cliniques et les restrictions de déplacement, ont réduit l'adhérence aux médicaments à l'étude. Cette étude a évalué l'utilisation de l'administration à domicile du médicament à l'étude dans les essais de phase III GRADUATE I et II (NCT03444870 ; NCT03443973), destinée à améliorer l'observance du traitement à l'étude et ainsi préserver l'intégrité de l'étude.
Méthode :
Les études GRADUATE sont en cours et évalueront le gantenerumab par rapport au placebo administré par voie sous-cutanée. Le protocole permet l'administration à domicile pour les participants ayant donné leur consentement. Depuis le début de l'épidémie de COVID-19, le champ d'application des soins à domicile a été élargi. L'adoption de l'administration des soins infirmiers à domicile avant et pendant les différentes phases de la pandémie a été analysée.
Résultats :
De mars 2019 à février 2020, 94 participants de 11 pays sur 31 ont utilisé les soins infirmiers à domicile, contribuant à une moyenne d'environ 35 visites de soins infirmiers à domicile par mois. Entre mars et août 2020, ce nombre est passé à 234 participants utilisant activement les soins infirmiers à domicile dans 15 pays et une moyenne d'environ 300 visites mensuelles. Le pic d’utilisation le plus élevé a été observé entre mars et avril 2020.
Discussion :
La possibilité des soins infirmiers à domicile dans le programme GRADUATE, y compris son expansion en réponse à la pandémie de COVID-19, a entraîné une augmentation importante et rapide de leur utilisation - probablement facilitée par la voie d'administration sous-cutanée du gantenerumab. L'extension de l'administration à domicile a réduit le risque de non-observance du médicament à l'étude, contribuant ainsi à préserver l'intégrité de l'étude. De tels avantages de l'administration à domicile pourraient s'étendre au-delà des essais cliniques jusqu'au monde réel, une fois les médicaments approuvés.
|
p 03 la technologie au service du sommeil des patients dements en ucc auteurs mercier b 1 etablissement 1 hopital de blois blois france presentateur mercier bernard |
P-03 - La technologie au service du sommeil des patients déments en UCC
Thème: 13. Les UCC
Voir le poster
Auteurs : MERCIER B. (1)
Présentateur : MERCIER Bernard
Etablissement : (1) Hopital de Blois, Blois, FRANCE
But :
Démontrer l'intérêt des nouvelles technologies dans le but d'améliorer le diagnostic et le traitement des troubles du sommeil chez les patients déments dans un UCC
Méthode :
Utilisation de 2 outils technologiques : l'analyseur de sommeil (capteur que l'on glisse sous le matelas) et la bague oxymètre (que l'on enfile à un doigt de la main)
Résultats :
Les résultats sont reportés sur une tablette ou un smartphone sous forme de graphiques
Mise en évidence des troubles du sommeil : apnées du sommeil, ronflement, durée du sommeil, profondeur du sommeil, temps d'endormissement.
Mise en évidence avec la bague oxymètre d'épisodes de désaturation pathologiques pendant les phases d'apnées du sommeil ou de ronflement
Lors des épisodes de désaturation pathologique, la bague oxymètre vibre réveillant le malade pour qu'il change de position
Discussion :
Facilité d'utilisation de ces 2 outils technologiques chez les patients déments
Facilité d'analyse des graphiques sur la tablette/smartphone
Utilisation systématique chez tous nos malades entrants dans le service
|
p 04 impact du covid 19 dans la relation familles soignants patients a l ucc auteurs laffite i 1 derguini t 1 schwald n 1 etablissement 1 hopital emile roux ap hp limeil brevannes france presentateur derguini tarik |
P-04 - Impact du COVID-19 dans la relation familles, soignants, patients à l'UCC
Thème: 13. Les UCC
Voir le poster
Auteurs : LAFFITE I. (1), DERGUINI T. (1), SCHWALD N. (1)
Présentateur : DERGUINI Tarik
Etablissement : (1) Hôpital Emile-Roux AP-HP, Limeil-Brévannes, FRANCE
But :
Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, le fonctionnement de l’UCC a été chamboulé pour accommoder les mesures de ralentissement de la propagation du virus. Les visites ont été réduites ou interdites, le cadre même des visites a changé pour tenir compte des gestes barrière. S’en est suivi une modification brutale dans la relation entre les patients et leur famille, accompagnée de changements dans la relation de l’équipe soignante avec la famille et avec les patients. Il a donc fallu trouver des solutions pour maintenir le lien tout en faisant face à des problématiques inédites requérant un grand sens de l’adaptation de la part de tous.
Méthode :
En parallèle de chaque nouvelle réglementation (confinements, passe sanitaire), les règles de conduite à l’UCC se sont modifiées, parfois à un rythme plus rapide qu’il n’était possible de les transmettre aux familles ou entre professionnels. Les problématiques principales impactant le lien entre familles-patients-équipe étant d’une part la diminution des contacts, leur rigidification (due aux réglementations) et d’autre part une incertitude permanente quant au cadre à maintenir.
Pour répondre à la diminution des contacts des solutions alternatives ont été proposées. Lorsque les visites ont été interdites suite à des cas de Covid, des visio-conférences et appels téléphoniques ont remplacé le contact direct. Lorsque les visites étaient possibles, elles devaient se dérouler de la manière suivante : pendant une période les visites ont été limitées à 1 famille par jour sur rendez-vous à prendre par l’intermédiaire d’une plateforme, puis sans rendez-vous entre 14h30 et 18h à raison de 1 à 2 visites de 1 heure maximum par jour par patient. Le port du masque et la restriction des visites à la chambre ont été instaurés, l’entrée et sortie dans l’unité n’était plus libre avec un contrôle du passe sanitaire.
Les échanges entre professionnels et familles se sont accrus, pour faciliter la transmission des informations, éviter les incertitudes et convenir de solutions individualisées pour chaque patient.
Résultats :
Le manque de visite a eu un impact négatif chez certains patients lié au manque de stimulation et à la perte de lien avec leurs proches. Pour les familles, la souffrance de la séparation avec leur parent s’est décuplée, entrainant des préoccupations liées au manque de contact et la culpabilité liée au sentiment d’abandonner son proche à l’hôpital. Cette séparation a provoqué pour certains le besoin constant d’être rassuré sur l’état physique et mental de son proche, la recherche de contact à travers l’équipe voire des tentatives de dérogation au cadre mis en place. Les familles ayant des relations très proches avec leur parent ont vécu les restrictions comme une injustice imposée par l’hôpital, générant de l’irritabilité qui s’est répercutée dans les échanges avec l’équipe. Le rôle de l’équipe soignante a été renforcé du rôle de contrôle du respect des règles, augmentant la charge de travail.
Discussion :
La pandémie a mis en lumière l’importance des échanges entre professionnels et familles et la nécessité d’une collaboration harmonieuse. Les structures extérieures à l’unité comme la plateforme de rendez-vous ont déchargé les soignants du rôle de contrôle des mesures sanitaires. Avant tout, c’est la capacité d’adaptation de l’équipe qui a permis de proposer des solutions adaptées en tenant compte des mesures d’hygiène et des besoins des patients et des familles.
|
p 05 etude pilote en ehpad concernant lutilisation de la realite virtuelle personnalisee dans le traitement des troubles de lhumeur auteurs vaillant ciszewicz a 1 quin c 1 del cont d 1 guerin o 1 etablissement 1 chu de nice nice france presentateur vaillant ciszewicz anne julie |
P-05 - Étude pilote en EHPAD concernant l’utilisation de la réalité virtuelle personnalisée dans le traitement des troubles de l’humeur.
Thème: 14. Intervention non médicamenteuse et Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : VAILLANT-CISZEWICZ A. (1), QUIN C. (1), DEL CONT D. (1), GUERIN O. (1)
Présentateur : VAILLANT-CISZEWICZ Anne-Julie
Etablissement : (1) CHU de NICE, Nice, FRANCE
But :
La qualité de vie des malades est réduite par l’apparition de troubles de comportement et de troubles de l’humeur (anxiété, dépression et apathie). La thérapie par réminiscence (TR) fait partie des approches dites psychosociales qui ciblent la qualité de vie, le comportement et les troubles de l’humeur comme la dépression (ETNA3). La réalité virtuelle (RV) a fait depuis peu son apparition dans le champ de la recherche en gériatrie. Ses qualités innovantes et immersives permettent de stimuler la mémoire autobiographique. A ce jour, peu d'études proposent de structurer des données relatives à l’histoire de vie des personnes âgées en utilisant la réalité virtuelle immersive . L’étude Réminiscences et Emotions (projet Bien Vieillir) portée par le CHU de Nice propose d’apporter une réponse innovante à l’accompagnement en EHPAD. Dans un contexte de crise sanitaire où les troubles de l’humeur sont majorés, ce projet permet de rompre l’isolement des résidents d’EHPAD.
Méthode :
L’étude est un essai clinique de catégorie 2, randomisé et ouvert en multicentrique (3 EHPAD à Nice). La durée de l’étude est de 15 mois. L’objectif principal de l’étude vise à évaluer l'effet psychologique de la réalité virtuelle personnalisée (RVP) sur les troubles de l’humeur de 30 résidents présentant une altération légère à modérée des fonctions cognitives (MMSE). Il s’agit également d’évaluer l’acceptabilité du dispositif et l’impact de la RVP sur la qualité de vie, la prescription de psychotrope et le vécu émotionnel des résidents (objectifs secondaires). La randomisation des participants détermine 2 groupes : un groupe “vidéos personnalisées” et un groupe contrôle "vidéos génériques”. Chaque participant bénéficie de 6 semaines d’intervention soit 12 séances de RVP (2 fois par semaine). Une anamnèse détaillée est effectuée au préalable avec le résident, la famille et l’équipe soignante. Ainsi, grâce aux informations recueillies, des films personnalisés sont tournés à l’aide d’une caméra GoPro. L’étude se déroule en lien avec le partenaire C2CARE qui fournit le matériel nécessaire au projet.
Résultats :
L’étude pilote en cours permettra de répondre à la question de l’acceptabilité du dispositif RVP. Dans le groupe “vidéos personnalisées”, nous attendons une diminution des scores aux échelles d'anxiété, de dépression et d'apathie (Hamilton 21, Inventaire d’apathie patient/soignant, GDS 15, NPI-ES) en comparaison avec le groupe contrôle. Il s’agit également d’évaluer l’effet de la RVP sur la prescription de psychotropes et la qualité de vie des résidents (EQVPA). Les résultats préliminaires sont encourageants même si l’étude est toujours en cours, des illustrations cliniques pourront être discutées après analyse statistiques des résultats.
Discussion :
L’étude Réminiscences et Émotions est une étude pilote innovante pour la prise en soin des résidents en EHPAD menée par une gérontopsychologue. D’après nos premières observations la RVP est un dispositif adapté au public âgé en EHPAD sans troubles cognitifs majeurs. Peu de symptômes en lien avec le « cybermalaise » sont reportés lors des séances, bien que l’approche nécessite un temps d’adaptation au matériel. Cette approche non médicamenteuse pourrait permettre un travail thérapeutique intéressant sur un public âgé en EHPAD. La RVP pourrait apporter une réponse empathique et bienveillante à l’accompagnement de nos aînés face aux restrictions sanitaires et en sortie de crise.
|
p 06 limpact de la musicotherapie sur la douleur et les troubles du comportement dans la maladie dalzheimer et apparentees auteurs jafarbay j 1 marc v 1 brunoir e 1 etablissement 1 centre gerontologie les abondances boulogne billancourt france presentateur marc vanessa |
P-06 - L’impact de la musicothérapie sur la douleur et les troubles du comportement dans la maladie d’Alzheimer et apparentées
Thème: 14. Intervention non médicamenteuse et Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : JAFARBAY J. (1), MARC V. (1), BRUNOIR E. (1)
Présentateur : MARC Vanessa
Etablissement : (1) Centre gérontologie "Les Abondances", Boulogne Billancourt, FRANCE
But :
Introduction : Des études cliniques montrent l’intérêt de la musicothérapie auprès de patients Alzheimer. La musique impacte les composantes de la maladie à travers des effets sensoriels, cognitifs, affectifs et comportementaux.
Objectif :
- Détourner les répercussions de la douleur dans le cadre de la fin de vie et/ou de la réalisation de soins douloureux.
- Accéder au calme, au bien-être, à la détente corporelle et l’apaisement psychique.
Méthode :
Utilisation depuis 6 mois du dispositif Music Care chez 50 patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou apparentée admis au SSR, USLD avec troubles cognitifs légers à sévères.
- Douleur : patients évalués avant et après grâce à l’échelle verbale simplifiée EVS (0 à 4 : faible à très intense).
- Troubles du comportement et de l’humeur, retentissement sur les soins : évalués par l’échelle de l’Inventaire Neuro-psychiatrique réduite (NPIes) avec une évaluation de la gravité du trouble (1 à 3), du retentissement sur les soins (0 à 5).
Résultats :
Diminution de l’intensité du ressenti douloureux de 77% (EVS passe de 2.3/4 à 0.5/4 en moyenne). Nette baisse de l’incidence des troubles du comportement/de l’humeur, même chez le patient non communicant (signes visibles d’un confort augmenté : visage plus détendu, mouvements accompagnant la musique remplaçant l’immobilité, expressivité faciale augmentée, etc.). Les évaluations avant et après séance montrent que la gravité des troubles du comportement varie en moyenne de 2/3 à 0.5/3. Le retentissement lors des soins passe de 3/5 à 1/5.
Discussion :
Notre expérience montre l’efficacité de la musicothérapie dans la prise en charge des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou apparentée. La musicothérapie est une méthode simple d’application aidant à soulager la douleur et à traiter les troubles psychiques, permettant ainsi de faciliter les soins.
|
p 07 ressenti des soignants en geriatrie intra hospitaliere sur la formation aux symptomes psycho comportementaux des troubles cognitifs via un patient virtuel auteurs delannoy m 1 genet b 1 pino m 1 dacunah s 1 rigaud monnet a 1 etablissement 1 hopital broca ap hp et ea 4468 universite de paris 54 56 rue pascal 75013 paris france presentateur delannoy marion |
P-07 - Ressenti des soignants en gériatrie intra-hospitalière sur la formation aux symptômes psycho comportementaux des troubles cognitifs via un patient virtuel.
Thème: 17. Les troubles du comportement
Voir le poster
Auteurs : DELANNOY M. (1), GENET B. (1), PINO M. (1), DACUNAH S. (1), RIGAUD-MONNET A. (1)
Présentateur : DELANNOY Marion
Etablissement : (1) Hôpital Broca, AP-HP et EA 4468, Université de Paris, 54/56, rue Pascal, 75013, Paris, FRANCE
But :
Lors de l’évolution de « la maladie d’Alzheimer ou apparentées », on peut fréquemment observer des modifications comportementales pathologiques appelées symptômes psychologiques et comportementaux (SPC). La prise en charge thérapeutique de ces symptômes repose en première intention sur des approches non médicamenteuses, où la formation des aidants familiaux et des professionnels de santé joue un rôle essentiel. Peu d’études ont cependant été menées auprès des soignants de filière gériatrique intra-hospitalière, et aucune n’a étudié leur ressenti par rapport aux SPC.
Avec l’avènement des nouvelles technologies, les outils pédagogiques numériques sont en plein essor y compris dans le domaine de la santé, mais la simulation médicale à destination des soignants est encore peu représentée dans le milieu de la gériatrie. Elle serait pourtant une piste prometteuse pour appréhender la prise en charge des patients atteints de SPC. C’est de ce constat qu’est né le projet VirtuAlz, visant à développer un outil de formation des soignants aux SPC par un patient virtuel.
Cette thèse, étude ancillaire au projet VirtuAlz, avait pour objectif d’interroger les soignants hospitaliers de services de gériatrie en Ile-de-France sur leurs difficultés en lien avec les SPC, leur besoin de formation et leur avis sur la création d’un patient virtuel à visée formatrice.
Méthode :
L’avis de 133 soignants a été recueilli par un questionnaire à choix multiple anonyme en ligne de décembre 2020 à mai 2021. Chaque réponse a été transformée en variable qualitative à deux modalités ou plus, parfois ordinale. Celles-ci étaient ensuite comparées à l’aide de tests exacts de Fisher. Enfin, des mesures de coefficients de corrélations de Spearman ont été réalisées, représentées en matrice et en réseau.
Résultats :
Les résultats ont montré que les soignants exprimaient être « souvent » en difficulté (55%). Ce ressenti était principalement formulé par les infirmiers (29%) des services de gériatrie aiguë (52%). Le principal symptôme en cause était l’agitation.
La majorité des soignants a déclaré ne pas avoir reçu de formation (56%). La catégorie professionnelle se sentant la plus formée était les médecins (61%). Le besoin de formation était confirmé par 99% des participants et portait principalement sur l’agitation, l’irritabilité et les comportements moteurs aberrants.
La simulation médicale était inconnue pour la plupart des soignants (64%). Seulement 16% connaissait les simulateurs sur écran comme le patient virtuel. Cependant, 86% des soignants étaient favorables à l’utilisation d’un patient virtuel pour former à la prise en charge des SPC : ils considéraient que ce mode de formation permettait la répétition (70%), diversifiait les scénarios d’entrainement (58%), et aussi que le caractère fictif des SPC présentés par le patient virtuel avait un rôle anxiolytique pour les professionnels (58%).
Discussion :
Si ce travail présente des limites telles que la petite taille de l’échantillon et la répartition inégale des professions, la réflexion qu’il propose mérite d’être développée. Ces résultats confirment le besoin et la demande des soignants à être formés à la prise en charge des SPC. Ils plaident également en faveur du développement de nouvelles méthodes d’apprentissage dont le patient virtuel, qui permettrait aux soignants non seulement de mieux gérer les SPC, mais aussi de les aider à réduire leur stress face à ces situations de prise en charge difficiles.
|
p 08 progression vers le developpement clinique du rg6102 un traitement ciblant lamyloide avec des proprietes de penetration cerebrale superieures auteurs kulic l 1 rouselle b 3 hofmann c 1 janssen n 1 grimm h 1 abrantes j 1 schumacher v 1 marchesi 2 niewohner j 2 svoboda 1 etablissement 1 roche innovation center basel pharmaceutical sciences clinical pharmacology basel suisse 2 f hoffmann la roche ltd product development neuroscience basel suisse 3 roche sas france boulogne billancourt france presentateur rouselle beatrice |
P-08 - Progression vers le développement clinique du RG6102, un traitement ciblant l’amyloïde, avec des propriétés de pénétration cérébrale supérieures.
Thème: 18. Les nouvelles technologies (NTIC)
Voir le poster
Auteurs : KULIC L. (1), ROUSELLE B. (3), HOFMANN C. (1), JANSSEN N. (1), GRIMM H. (1), ABRANTES J. (1), SCHUMACHER V. (1), MARCHESI . (2), NIEWÖHNER J. (2), SVOBODA . (1)
Présentateur : ROUSELLE Béatrice
Etablissement : (1) Roche Innovation Center Basel, Pharmaceutical Sciences - Clinical Pharmacology,, Basel, SUISSE; (2) F. Hoffmann-La Roche Ltd, Product Development Neuroscience, Basel, SUISSE; (3) ROCHE SAS FRANCE, Boulogne-Billancourt, FRANCE
But :
Nous décrivons ici le développement du RG6102, une combinaison d’un anticorps monoclonal bispécifique (mAb) combinant l'anticorps gantenerumab, anti-β-amyloïde, avec un module « Brain Shuttle » (transporteur cérébral) qui se lie spécifiquement au récepteur de la transferrine 1 (TfR1). La transcytose active médiée par TfR1 à travers la barrière hémato-encéphalique peut permettre un plus important engagement de la cible et de la clairance du peptide β-amyloïde grâce à une pénétration cérébrale plus rapide et plus étendue.
Méthode :
RG6102 a été caractérisé in vitro et in vivo, y compris par une étude pharmacocinétique (PK) à dose unique chez des primates non humains (PNH). Un modèle de pharmacocinétique/pharmacodynamie (PK/PD) a été développé en combinant les données de cette étude PK avec des informations du profil PK/PD du gantenerumab établi cliniquement sur l'élimination de la plaque β-amyloïde, et utilisé pour établir la sélection de la dose pour la première étude de dose unique ascendante (SAD) chez l’homme, du RG6102 (NCT04023994).
Résultats :
Lors de l'administration intraveineuse du RG6102 chez le PNH, une augmentation de 6 à 17 fois de l'aire sous la courbe à la concentration d'équilibre dans le cerveau, ou supérieure à 30 fois la concentration maximale (Cmax), comparativement au gantenerumab, a été observée dans différents tissus cérébraux. Les données préliminaires de l’étude SAD incorporées dans le modèle translationnel PK/PD prédisaient une clairance systémique plus rapide que la projection allométrique. Un rapport liquide céphalo-rachidien (LCR)/plasma humain de ~0,8% a été mesuré.
Discussion :
Dans les études précliniques sur les PNHs, le RG6102 (Brain Shuttle - gantenerumab) a montré une augmentation de l’exposition et une distribution étendue dans le cerveau, par rapport au gantenerumab. Les premières données chez l'homme ont révélé un rapport LCR/plasma nettement augmenté pour le RG6102 par rapport aux mAb typiques (~0,8% contre 0,1–0,2%). Des études sont en cours chez des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer pour tester si ces résultats se traduisent par un effet pharmacodynamique amélioré (réduction de l’amyloïde mesurée par imagerie PET) dans le but ultime d'améliorer les résultats cliniques.
|
p 09 utilisabilite du robot sociale nao pour les orthophonistes en geriatrie lors de seance de stimulation du langage auteurs charlieux b 1 davilla e 1 pino m 1 rigaud a 1 etablissement 1 lusage lab hopital broca paris france presentateur charlieux benoit |
P-09 - Utilisabilité du robot sociale Nao pour les orthophonistes en gériatrie lors de séance de stimulation du langage.
Thème: 18. Les nouvelles technologies (NTIC)
Voir le poster
Auteurs : CHARLIEUX B. (1), DAVILLA E. (1), PINO M. (1), RIGAUD A. (1)
Présentateur : CHARLIEUX Benoît
Etablissement : (1) LUSAGE LAB / Hôpital Broca, Paris, FRANCE
But :
La plupart des études menées dans le domaine de la robotique sociale concernent principalement l’impact des robots sur les patients âgés institutionnalisés en évaluant l’acceptabilité, la satisfaction ou le bien-être. Ces études relèvent de nombreux bénéfices pour cette population : accroissement de l’engagement dans l’activité (Rouaix et al., 2017), régulation des émotions (Wu et al., 2014), régulation des troubles du comportement (Pu et al., 2019). Il est plus rare que les interrogations portent sur l’implémentation de cette nouvelle technologie dans la pratique des professionnels. Aucune étude ne s’est encore intéressée à l’intérêt du robot social Nao pour les orthophonistes. Pour pallier ce manque, nous avons mené une recherche exploratoire sous forme de tests utilisateurs avec trois orthophonistes. Nous souhaitions ainsi déterminer les facteurs de l’intégration de Nao lors de séance de rééducations individuelles pour la stimulation du langage.
Méthode :
Pour atteindre notre objectif, nous avons choisi d’adopter une méthode mixte qualitative (entretiens) et quantitative (échelles standardisées). Nous mènerons des tests utilisateurs avec les orthophonistes afin d’évaluer l’utilisabilité du robot pour la rééducation, soit le degré d’efficacité d’utilisation du robot en fonction des objectifs des orthophonistes pour leur pratique. Nous évaluerons aussi l’acceptabilité du robot par ces professionnels pour comprendre leur volonté d’intégrer cette nouvelle technologie dans leur environnement social et professionnel. Nous aborderons enfin les questions éthiques soulevées par l’utilisation de cette technologie afin de mieux comprendre les facteurs d’adoption ou de rejet de la robotique sociale.
Résultats :
Les résultats de notre étude sont encourageants. Nao semble présenter une efficacité et une efficience intéressantes pour les orthophonistes. Il est bien accepté par les professionnels qui relèvent des éléments positifs liés à son utilisation, et ce, même si son introduction implique des changements organisationnels dans leur manière de travailler et interroge éthiquement sur sa place auprès des patients comme des professionnels.
Discussion :
Au vu des résultats de cette recherche exploratoire, il semble pertinent de réaliser davantage de recherches sur l’implémentation du robot social Nao dans la pratique des orthophonistes en gériatrie en tant qu’outil de médiation. Les orthophonistes exercent en effet un rôle fondamental lors de la rééducation fonctionnelle du langage et des fonctions cognitives des patients âgés en perte d’autonomie dans les institutions gériatriques. Or Nao peut être utilisé lors d’interactions dans plusieurs situations (éducation thérapeutique, soutien thérapeutique, rééducation). En effet, la flexibilité de cet outil, sa forme humanoïde, ses nombreux capteurs et son aptitude à reproduire des comportements humains et des émotions, en font un outil adapté pour un travail en groupe ou en individuel avec plusieurs catégories de patients jusqu’aux personnes présentant des troubles neurocognitifs majeurs à un stade modéré. Nao pourrait donc devenir un outil de médiation de la rééducation supplémentaire pour les orthophonistes lorsqu’ils sont confrontés à des patients présentant des troubles du comportement ou de l’humeur.
|
p 10 velo connecte et environnement virtuel un outil de prevention de la perte dautonomie chez les patients souffrant de maladie neurocognitive en unite de soins de longue duree usld auteurs jafarbay j 1 marc v 1 brunoir e 1 etablissement 1 centre gerontologie les abondances boulogne billancourt france presentateur marc vanessa |
P-10 - Vélo connecté et environnement virtuel : un outil de prévention de la perte d’autonomie chez les patients souffrant de maladie neurocognitive en Unité de Soins de Longue Durée (USLD)
Thème: 18. Les nouvelles technologies (NTIC)
Voir le poster
Auteurs : JAFARBAY J. (1), MARC V. (1), BRUNOIR E. (1)
Présentateur : MARC Vanessa
Etablissement : (1) Centre gérontologie "Les Abondances", Boulogne Billancourt, FRANCE
But :
Introduction :
La pratique d’une activité physique participe à la prévention du risque de chute, du risque cardiovasculaire, agit sur l’humeur et même sur la cognition.
Le maintien des capacités cognitives et psychiques est un défi chez les patients polypathologiques en USLD.
Objectif :
Préservation et amélioration de l’autonomie, des capacités physiques, cognitives et thymiques des patients en USLD grâce à la technologie « vélo connecté et environnement virtuel ».
Méthode :
Accompagnement sur prescription médicale de 12 patients présentant des troubles cognitifs modérés à sévères, aptes à utiliser le vélo.
Durée : 6 mois. Séance 10 à 30 minutes 1 à 3 fois par semaine
Evaluation avec l’Inventaire Neuropsychiatrique (NPIes), Evaluation Verbale Simplifiée (EVS) et Algoplus (douleur), Timed up and Go (TUAG) (équilibre/marche).
Indications :
Patients avec maladie d’Alzheimer et apparentées
Maladie de Parkinson
Troubles du comportement, de l’humeur
Troubles locomoteurs (arthrose, amyotrophie, etc.)
Critères d’exclusion :
Troubles du comportement en phase aigue (un travail en amont possible avec le patient déambulant/à risque de fugue)
Insuffisance cardiaque sévère
Résultats :
- EVS (évaluation douleur)(moyenne sur 12 patients) : au début score de 0,7/4 passant à 0,4/4 en fin de prise en charge. Cela illustre une diminution de 42,8 % au niveau perception douloureuse du patient.
- TUAG(marche) : (moyenne sur 12) score de 3,8/4 passant à 3,91/4. Cela représente une augmentation de 2,8 %, donc une légère amélioration des capacités déjà présentes pour l’équilibre et la marche des patients évalués.
- NPIes : (moyenne sur 6 patients présentant des troubles du comportement/humeur au moment de cette prise en charge) score de gravité des troubles de 1.3/36 passant à 1,1/36 à la fin (-15%) et score de retentissement sur les soins de 2,16/60 passant à 1,8/60 (-17%).
Comparativement, du début à la fin de prise en charge, l’intensité des troubles du comportement et de l’humeur diminue, ainsi que leur retentissement sur les soins pour l’équipe (soignants/rééducateurs).
Ce type d’activité semble donc pertinent pour maintenir voire améliorer l’autonomie physique, accompagner le patient présentant des troubles du comportement / humeur, et agir en douceur de manière non-médicamenteuse sur la douleur.
Les patients présentant pour la plupart des troubles cognitifs modérés à sévères ont pu trouver dans le vélo connecté un espace sécurisé, stimulant, apaisant.
Discussion :
Nous avons observé une amélioration :
de l’orientation dans l’espace (maîtrise du guidon par rapport au paysage observé)
de la maîtrise des mouvements
de l’attention
de la confiance en soi
de l’endurance
la mobilisation de souvenirs anciens
un moyen de « s’évader » pour les personnes déambulantes
Conclusion :
Ce type d’activité sollicite à la fois les dimensions : physiques, cognitives, psychiques et sociales des patients.
Il peut permettre d’améliorer l’autonomie et le bien être des patients en USLD, le vécu des soignants et de diminuer l’administration de médicaments et leurs effets secondaires.
|